Étude ouverte sur le JSB462 en association avec l'ABIRATERONE chez des patients adultes de sexe masculin atteints d'un cancer de la prostate métastatique hormono-sensible
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Il s’agit d’une étude de phase II, randomisée, ouverte et multicentrique, évaluant le JSB462 (luxdégalutamide) en association avec l’Abiratérone chez des patients adultes de sexe masculin atteints d’un cancer de la prostate métastatique hormono-sensible (mHSPC).
Le JSB462 (luxdégalutamide) est une chimère ciblant la protéolyse (PROTAC) , une nouvelle classe de médicaments conçue pour lutter contre le cancer de la prostate en dégradant le récepteur aux androgènes (RA) , un facteur clé de la croissance tumorale. Il est en cours de développement.
L’Abiratérone est un inhibiteur de la biosynthèse des androgènes. Il est transformé in vivo en abiratérone qui inhibe de manière sélective et irréversible la 17α-hydroxylase/C17,20-lyase, le CYP17, (enzyme nécessaire lors de la biosynthèse des androgènes au niveau des testicules, des glandes surrénales et des tissus tumoraux prostatiques). Le CYP17 catalyse la conversion de la prégnénolone et de la progestérone en précurseurs de la testostérone, respectivement la DHEA et l’androstènedione, par 17α-hydroxylation. L’inhibition du CYP17 entraîne également une augmentation de la production d’ACTH et de minéralocorticoïdes (minimisé grâce à l’administration concomitante de corticoïdes). L’avantage de l’abiratérone par rapport aux analogues de la LH-RH est qu’elle réduit la production d’androgènes dans les testicules mais aussi dans les glandes surrénales et dans la tumeur.
L’Enzalutamide réalise une inhibition compétitive de la liaison des androgènes à leurs récepteurs, inhibition de la translocation nucléaire des récepteurs activés ainsi que leur fixation à l’ADN et ce, même en cas de surexpression des récepteurs aux androgènes ou dans les cellules cancéreuses résistantes aux anti-androgènes. Il freine ainsi la croissance des cellules prostatiques cancéreuses et peut induire leur apoptose et la régression tumorale.
L’étude est composée de 3 bras:
Bras expérimental - Bras 1: Administration de JSB462 à la dose de 100 mg une fois par jour + Abiratérone 1 000 mg une fois par jour
Bras expérimental - Bras 2: Administration de JSB462 à la dose de 300 mg une fois par jour + Abiratérone 1 000 mg une fois par jour
Bras comparateur actif- Bras 3: Administration d’Abiratérone 1 000 mg une fois par jour ou d’Enzalutamide 160 mg une fois par jour
Critères d’inclusion :
- Adénocarcinome de la prostate confirmé histologiquement. Les participants présentant une histologie mixte (neuroendocrinienne) ne sont pas éligibles.
- Cancer de la prostate métastatique (mHSPC) à haut volume, défini par la présence d’au moins une lésion viscérale non ganglionnaire métastatique et/ou d’au moins quatre lésions osseuses métastatiques (dont au moins une lésion en dehors de la colonne vertébrale et/ou du bassin) à l’imagerie (TDM/IRM ou scintigraphie osseuse), selon une évaluation radiologique locale réalisée par l’investigateur, réalisée ≤ 28 jours avant la randomisation.
- Les participants doivent avoir un taux de testostérone sérique/plasmatique de castration (< 50 ng/dL ou < 1,7 nmol/L). Un traitement anti-androgène continu (défini par une orchidectomie antérieure et/ou un traitement par un analogue/antagoniste de la GnRH) pendant ≤ 90 jours est autorisé avant la randomisation, à condition que le PSA soit nul (taux de PSA < 0,2 ng/ml selon le laboratoire local, évalué par l’investigateur) avant la randomisation.
Critères d’exclusion :
- Une exposition antérieure à un PARPI de deuxième génération (tel que l’enzalutamide/darolutamide/apalutamide et/ou l’abiratérone) pour le traitement d’une maladie avancée/métastatique n’est pas autorisée. Une exposition antérieure à un PARPI, à une chimiothérapie par taxane (jusqu’à 6 cycles) ou à une RLT dans le cadre d’un traitement (néo)adjuvant du cancer localisé de la prostate est autorisée, si la dernière dose de ce traitement a été administrée plus de 12 mois après la randomisation. L’utilisation antérieure d’un ARPI de première génération (tel que le bicalutamide) dans le cadre de l’instauration d’un traitement anti-androgène par un analogue de la GnRH est autorisée, à condition que l’ARPI de première génération ait été administré pendant ≤ 14 jours et que la dernière dose ait été administrée ≥ 7 jours après la randomisation.
- Les participants présentant uniquement une récidive biochimique ou ceux sans signe de maladie métastatique à l’imagerie radiologique (TDM/IRM ou scintigraphie osseuse) ne sont pas éligibles.
Autres critères
Critères généraux à respecter afin de participer à un essai clinique, à prendre en compte avant toute demande d’inclusion. Les critères specifiques de l'essai clinique indiqués plus haut prévalent en cas de contradiction.
- Avoir 18 ans révolus
- Avoir approuvé, signé et daté le consentement éclairé
- Être en capacité mentale et psychologique de donner son consentement
- Être affilié ou bénéficier de la sécurité sociale française
- Avoir une fonction adéquate des organes
- Ne pas avoir d’antécédents de maladie cardio-vasculaire
- Ne pas avoir d’antécédents d’hypersensibilité à un des produits de l’étude
- Ne pas avoir reçu de chirurgie majeure ou de radiothérapie dans les 3 semaines précédant la première dose du médicament à l'étude.
- Avoir une espérance de vie ≥ 12 semaines
- Ne pas présenter de métastases cérébrales actives
- Ne pas avoir de maladie ou de problème de santé grave actuel, y compris, sans toutefois s'y limiter, une infection active incontrôlée, des troubles pulmonaires, métaboliques ou psychiatriques cliniquement significatifs.
- Être en capacité physique et psychique de participer à l’essai (ex : pouvoir avaler des cachets)
- Un participant masculin doit accepter d'utiliser une contraception et s'abstenir de donner du sperme pendant la période d'intervention et pendant au moins le temps nécessaire pour l’éliminer totale des traitements après la dernière dose reçue
- Un participant féminin est éligible pour participer si elle n'est pas enceinte, n'allaite pas et accepte d'utiliser une contraception et de s'abstenir de donner des ovules (ovules, ovocytes) à d'autres ou de les congeler/stocker pour son propre usage à des fins de reproduction pendant la période de traitement, et pendant au moins le temps nécessaire pour l’éliminer totale des traitements après la dernière dose reçue et s'engage à s'abstenir d'allaiter pendant la période d'intervention de l'étude, et pendant au moins le temps nécessaire pour éliminer chaque traitement de l'étude après la dernière dose de l'étude.
- Ne pas avoir reçu un vaccin vivant ou vivant atténué dans les 30 jours précédant la première dose de l'intervention de l'étude
- Ne pas avoir d’antécédents connus d’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH)
- Ne pas avoir d’antécédents connus d’hépatite B ou d’infection active connue par le virus de l’hépatite C
- Pathologies requises
- Sous-types histologique requis
- Stade requis
- Précédents traitements au stade avancé ou métastatique requis
- Précédents traitements au stade avancé ou métastatique exclus
- ECOG Maximum
- Sexe requis
- Âge minimum
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Cancer de la prostate
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Adénocarcinome
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Métastatique hormonosensible
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Naïf de traitement systémique
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Chimiothérapie
Thérapie ciblée
Anticorps Conjugués (ADC)
Radiothérapie
Radiothérapie Interne Vectorisée (RIV)
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2 - Mobile et capable de s'occuper de lui-même pou...
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Homme
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Centres d'investigation
2 centres investigateurs en cours de recrutement
Sponsors
Les sponsors porteurs de l'essai